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Dans ce film en streaming. Dans le cadre de la solution finale à la question juive, en ce jour hideux de juillet 1942, les collaborateurs français, avec l’aide de la police, ont décidé de lancer l’opération « Brise de printemps », afin d’anéantir délibérément l’ensemble de la population juive de France. Dans ce que l’on appelle la « Rafle du Vel’ d’Hiv », les Juifs français et les sans-papiers qui coexistaient amicalement avec les Parisiens devaient être arrêtés, envoyés dans des camps d’internement, puis transportés dans des camps de concentration ou d’extermination. Tel fut le sort cruel de Joseph Weismann, 11 ans, l’un des 4 000 enfants et des 13 000 Juifs français au total capturés lors des rafles, dont l’histoire réelle se mêle à celle de l’infirmière protestante humanitaire Annette Monod et du docteur David Sheinbaum, épuisé, sous l’ombre d’une exécution de masse.
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Résumé de la rafle
Durant l’été 1942, la France est sous occupation allemande, les juifs sont obligés de porter l’étoile jaune ; Dans le quartier de la Butte Montmartre, deux familles juives vivent comme les autres habitants de ce quartier, à ceci près que, étant juifs, ils craignent l’arrivée de la Gestapo. A Paris, les avis sont partagés, certains veulent protéger les Juifs en les cachant tandis que d’autres, comme le boulanger, préfèrent les insulter, les injurier, les rabaisser.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet, leur destin bascule suite à un accord entre les nazis et les autorités françaises sur l’arrestation et la déportation de nombreux Juifs, accord qui aboutit à la rafle du Vélodrome d’Hiver. Le quartier de la Butte Montmartre n’y échappera pas, en effet la famille de Joseph Weismann, un juif, et leurs voisins sont arrêtés après avoir tenté par plusieurs moyens de s’enfuir. Le père de Joseph aurait pu échapper à cette arrestation si Joseph ne l’avait pas dénoncé par inadvertance lorsque sa mère s’était fait passer pour une veuve auprès des miliciens.
Après cette rafle, ils sont emmenés au Vélodrome d’Hiver, où Joseph et Noé, le petit frère de son meilleur ami, rencontrent une infirmière, Annette Monod, qui fera de son mieux pour les aider, eux et les autres Juifs. Dans ce vélodrome, les conditions sont précaires et insalubres : ils n’ont pas d’eau, ils sont entassés et doivent faire leurs besoins là où il y a de la place. La maigre nourriture qu’ils ont emportée doit être partagée pour que chacun puisse manger. Un matin, alors que les prisonniers ont soif, les pompiers font irruption et ouvrent les vannes pour donner à boire aux prisonniers. Ils acceptent également de « passer » les lettres qui leur sont confiées. Le capitaine Pierret, des sapeurs-pompiers de Paris, utilise même son grade (le plus élevé de tous les militaires présents au Vél’ d’Hiv’) : Gendarmerie nationale et pompiers de Paris) pour prendre le commandement du Vél’ d’Hiv’ afin d’imposer le silence aux gendarmes mécontents de son attitude et de celle de ses collègues.
Au bout de deux jours, les raflés sont déportés dans un camp de transit à Beaune-la-Rolande, dans le Loiret, où les conditions de vie sont insupportables : mauvaise nourriture et en maigre quantité, maladies, sans parler du désespoir psychologique des déportés. Affamés et affaiblis, les Juifs font face à la faim et à la soif. Quelques jours plus tard, les parents et leurs enfants sont déportés dans un camp d’extermination, à Auschwitz, seuls les petits doivent rester dans l’espoir d’un retour qui n’aura pas lieu. Ces derniers ont été arrachés aux bras de leurs mères et Annette redouble d’efforts malgré sa fatigue pour s’occuper d’eux.
Suite aux dernières paroles de sa mère lui disant de fuir, Joseph et un de ses camarades s’enfuient avec la complicité d’autres personnes. Joseph ne peut emmener son meilleur ami avec lui car il est malade, il a une hernie qui l’empêche de marcher. Finalement Joseph survivra grâce à son évasion ainsi que Nono qui s’est échappé du train et qui a été recueilli par quelques personnes. En 1945, à la fin de la guerre, tous deux retrouvent Annette au Lutetia, un hôtel parisien où sont accueillis les rescapés des camps.
