Avant que ce film ne sorte en 1998, il s’agissait à l’origine d’une pièce de théâtre. Cette pièce a été jouée sur scène en 1993 et a eu un énorme succès. Francis Weber a eu envie d’adapter sa pièce (il en était l’auteur) à l’écran et il a eu une bonne idée. L’action se déroule dans un bel appartement parisien. Pierre Brochant (Thierry Lhermitte) y vit et chaque semaine, lui et ses amis participent à un dîner spécial : un « dîner de cons ». Ils doivent inviter quelqu’un de stupide et celui qui a trouvé le meilleur muet est le gagnant de la soirée. Brochant a choisi François Pignon (Jacques Villeret) et avant de se rendre au dîner, Brochant l’a invité dans son appartement. Or, en quelques minutes, tout va mal : sa femme le quitte, il a mal au dos, il doit affronter sa maîtresse etc…. et Pignon en est un peu responsable ! Il y a deux grands types de comique dans ce film : d’une part le comique vient des dialogues qui sont très drôles avec beaucoup de jeux de mots réussis. De plus, ils ne sont jamais vulgaires. D’autre part, le comique vient de la situation dans laquelle se trouve Brochant : non seulement il doit affronter Pignon mais il doit faire face à des événements inattendus comme l’arrivée d’un inspecteur des impôts (Daniel Prévost). Avant tout, le film vaut la peine d’être vu pour ses incroyables acteurs principaux : Lhermitte qui est le parfait hypocrite et Villeret qui est plein de bonne volonté et de gentillesse malgré son idiotie et sa naïveté (en 1999, il a gagné l’Oscar du meilleur acteur en France et il le méritait). De plus, les autres acteurs sont très bien utilisés, notamment Francis Huster et Daniel Prévost qui sont tous deux excellents. Les seules faiblesses de ce film sont le moment où Prévost entre dans l’appartement de Brochant et où l’intrigue se résout très laborieusement. L’autre moment est celui où Pignon appelle Mme Brochant pour lui dire ce qu’il pense vraiment de son mari : on a un dialogue assez conventionnel. Néanmoins, si vous voulez passer un bon moment, regardez cette comédie : elle vaut la peine d’être vue !
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Résumé de Le diner de cons
Pierre Brochant, un éditeur parisien, assiste à un « dîner d’idiots » hebdomadaire, où les invités, qui sont des hommes d’affaires parisiens modiques et en vue, doivent amener un « idiot », que les autres invités peuvent ridiculiser. À la fin du dîner, le « champion des idiots » de la soirée est désigné.
Avec l’aide d’un « dénicheur d’idiots », Brochant parvient à trouver une « perle rare », François Pignon, un employé plein d’allant du ministère des Finances (que Brochant, fraudeur fiscal, déteste). Pignon a une passion pour la construction de répliques en allumettes de monuments célèbres. Peu après avoir invité Pignon chez lui, Brochant est soudainement frappé d’un mal de dos alors qu’il jouait au golf dans son country club exclusif. Sa femme, Christine, le quitte peu avant l’arrivée de Pignon à son appartement, car elle se rend compte qu’il veut toujours aller au « dîner des idiots ». Brochant veut d’abord que Pignon s’en aille, mais il devient dépendant de lui, à cause de son problème de dos et de son besoin de résoudre ses problèmes relationnels.
Il sollicite l’aide de Pignon pour passer une série d’appels téléphoniques afin de localiser sa femme, mais Pignon commet à chaque fois une gaffe, notamment en révélant l’existence de la maîtresse de Brochant, Marlène Sasseur (pensant qu’elle est la sœur de Brochant, puisque son nom ressemble à « sa sœur »), à sa femme Christine et en invitant l’inspecteur des impôts Lucien Cheval chez Brochant, où ce dernier est contraint de cacher rapidement la plupart de ses objets de valeur pour tenter de dissimuler sa fraude fiscale.
Pendant ce temps, Brochant peut se racheter auprès d’un vieil ami, Juste Leblanc, à qui il a volé Christine, et, à travers les événements de la soirée, il est obligé de réévaluer ses erreurs.